Je prenais le metro mardi dernier,me rejouissant à l'avance de la déléctation suprème qu'allait bientôt me procurer la lecture du « 20 minute » du jour quand soudain l'horreur et l'incomprehension me submergèrent: deux personnes, vous n'allez pas me croire, 2 personnes parlaient à voix haute dans le metro. Nom de dieu ! Impossible de me concentrer sur mon journal avec ces bruits parasites !J'étais, je dois le dire, outré par ce manque de pudeur (caractéristique des jeunes d'aujourd'hui) Enfin! A-t'-on idée d'étaler son intimité dans un lieu public, sans ménager ces fières travailleurs qui eux aussi avaient trimer dur toute la journée! Je ne sortis de ma rage intérieur comme j'y étais entré: un mot me réveilla de ma torpeur, indiquant une possible prise de conscience de ces deux damoiseaux sans état d'âme.

-Et c'est censé être un lieu public ?
-De quoi ?
-Le metro.C'est censé être un lieu public.Et pourtant ce silence...on parle entre nous et on sent que les gens sont perturbés ou qu'ils nous ecoutent .
-c'est vrai tiens !Ca va pas du tout ca !

Je n'avait pas remarqué l'étuit à guitard près d'eux ...ils continuaient à parler et l'un deux entonna une chanson, comme si de rien n'étais, tandis que l'autre sortit des bières de son sac pour les distribuer à tout le monde. Ah ils avaient bien préparer leur coup les saligots!
A l'arrêt d'après, le tram fut envahi par une bande de fou furieux eux aussi munient de bières(des brauburger,jamais entendu parler) qu'ils distribuèrent à leur tour. S'en suivit une orgie de débauche à laquelle participèrent la majorité des voyageur. Combien il fût dur de résister à cette énergie malsaine, il fallait de plus faire illusion de s'amuser, de rire, de chanter! Car si j'avais été pleinement moi même à ce moment là, éructant 1/10 du jugement que je pose sur ces fanfarons rallié à la cause de Bacchus, je pouvais dire adieu à cette terre. Aucune tolérance dans leur libération, de vrais petits Staline en puissance (cf Koestler) Mais le soir, en rentrant chez moi, j'avais quelques choses à raconter à ma femme....

Le Lundi 24 mars 2008 Programme détaillé sur ce blog quand on en saura plus