• "Boycottons les critiques professionnels"

    "Boycottons les critiques professionnels"
     

     

     

     

     

     

     

     

    Il n'y a rien, au monde, de plus méprisable qu'une critique (ce n'est pas forcément une femme d'ailleurs), aussi en voilà une, de critique, à propos de cette dernière (à savoir la critique en général ou en soldat, tout dépend de votre ambition dans la vie).
    Mesdames et messieurs les critiques, disparaissez. Ou alors, si vraiment vous ne pouvez pas faire autrement (faute de moyens, on le comprendra suivant l'endroit où vous travaillez), mettez tout en ½uvre (ne voyez aucune moquerie de ma part du fait de mon emploi du mot « ½uvre » dans une phrase qui vous touche directement) pour ne pas laisser de traces ou de descendances derrière vous.
    Pourquoi une telle haine des critiques me demandez-vous ? (Je vous en prie j'ai été plus qu'urbain jusqu'ici. Vous répondrai-je) Je regrette mais ce n'est pas de la haine, seulement une véritable énigme pour moi. Ces gens représentent l'un des derniers mystère de la science. Ecoutez plutôt :
    Nos anthropologues et sociologues les plus éminents nous ont apprit la notion d'évolution. Prenez le poil (celui que vous avez dans la main ou n'importe quel autre fera l'affaire). Jadis encore, il était fort en vogue chez nos ancêtres les singes. Aujourd'hui, à l'exception de quelques nationalités et de moi-même, l'humain en est nettement moins pourvu. Pourquoi ? Parce que son pelage ne lui sert plus à rien, sauf bien entendu à connaître de sens du vent. Bien. Le poil n'étant plus utile, l'évolution l'a fait disparaître (du moins en grande partie sinon personne ne saurait plus faire décoller un cerf-volant). Pareil pour les bisons. L'évolution a vu que l'homme en avait assez de tuer cet animal donc elle l'a écarté de nos pâturages.
    Maintenant que vous avez repris connaissance des plus importantes mutations dont notre chère et tendre Terre a été témoin, examinons le cas du critique. Comment expliquer qu'il existe toujours actuellement et plus déconcertant encore, comment se fait-il qu'il soit apparut ? C'est évidemment une question rhétorique, je n'ai pas l'intention de donner une réponse puisque je n'en ai aucune. On pourrait croire que la comparaison critique-poil est un tantinet tiré par les cheveux mais pas du tout.
    Que savons-nous du poil ? Plus on le coupe et plus il repousse, dru de surcroît. Et bien le critique lui, n'a pas besoin d'être rasé pour repousser, les limites de la connerie. De plus le critique est dur ce qui lui fait un point commun de plus avec le poil qui, se fortifie au fil des rasages. Enfin, et là tout le monde sera d'accord ; malgré l'évolution, nous avons des poils sur les pieds. Cela est disgracieux. Sachez que le critique lui aussi est sur un pied, d'estale (je ne sais plus très bien dans quelle région vivent les Estales, il me semble que c'est entre Besançon et La nouvelle Calédonie). Ce simple exemple aurait suffit à lui seul pour ranger définitivement le critique parmi les poils. A partir de là, si un poil sur le pied est disgracieux, que le critique est un poil sur un pied, le critique est disgracieux. Et poussons le syllogisme un peu plus loin : le critique est disgracieux, je fais une critique donc je suis disgracieux. Voilà.
    C'est pourquoi il nous faut nous épiler les pieds et boycotter les critiques car, en aucune façon ils n'ont à exercer leur tyrannie sur les pieds de ces pauvres Estales, peuple faible et arriéré certes mais non moins respectable.  


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