• "Génération X"

    GENERATION X


     

     


     







    :::Je pense pouvoir écrire appartenir à une génération paumé, une génération qui se cherche et qui pourtant semble avoir conscience de l'état du monde.
    Un des effets les plus flagrants de cette « paumitude » concerne les rapports qu'entretient notre génération avec la politique. C'est ce qu'on appel la crise de la politique. J'aimerais savoir pourquoi. S'agit il  uniquement d'une crise du militantisme classique, une désillusion vis à vis de la politique au sens traditionnelle du terme, un désintéressement témoin de l'individualisme de notre monde, un déplacement des priorités de tout un chacun, un glissement de la sphère public vers la sphère privé ou bien une nouvelle définition de la « politique », l'élargissement de son sens? Les formes d'engagement semble être tout autres mais quelles sont elles, ont elles les résultat escompté et si comme je le pense ce n'est pas le cas, quel seraient les formes d'engagement valable?
    (NDRC:ce sera pour les prochains numéros):::
     La politique....Vaste notion...Qu'entendais Aristote ou Malraux par politique, je n'en sais foutre rien. Ce que je sais, c'est qu'il n'y a pas si longtemps, elle partageait avec la philosophie et l'art la vertu de résister à l'ère des spécialistes, à la démarcation des domaines. SUPRADOMAINE!!! L'art s'est fait avoir il y a déjà un petit bout de temps, la philo...est morte avec derrida on va dire. Quand à la politique, elle s'est elle aussi fait avoir. Il n'y a cas regarder la place que laisse les quotidiens aux errements du partie socialiste pour s'en rendre compte. Un journal vraiment exedé par ces luttes d'ego remplacerait l'article qui nous apprends que « delanoê a fait ceci, à déclarer cela » par des anecdotes, des débats d'idées entre les militants. Dis autrement, on appel cela la peoplisation de la politique et si les journalistes au lieux de faire semblant de le découvrir tout les quatre matin utilisait les leviers de pouvoirs qui sont les leurs il n'en serait peut être pas de même!

    Dans leur bouquin « révolte consommée » Joseph heath e t andrew Potter soutienne que la contre culture a bouleversé l'idée que l'on se faisait du politique. En gros ils nous explique que la contre culture attaque le système dominant pour des raisons plus profonde que ne le fait la gauche dite « traditionnelle »
    J'ai bien dit système dominant et non capitalisme ou classe dominantes, la contre-culture englobant dans sa critique aussi bien le système économique que les valeurs ou les institutions. A ce titre, la contre culture rejette la gauche réformiste en l'accusant de ne proposer que des réformes structurelle, n'allant pas au bout des choses. Ce que les auteurs oublie de nous expliquer c'est que ce débat est vieux comme l'antagonisme bakounine/Marx ou plutôt Réformiste/Orthodoxe à la SPD au début du siècle dernier, à cette petite différence près que Bernstein ne considérait pas que « le marché nous est aussi naturel que l'air que l'on respire » (Ségolène Royal)
    La différence fondamental qu'amène la contre culture dans le rapport que l'on peut avoir avec le politique,c'est son succès populaire ainsi que les modes d'action qu'elle préconise. Le fait qu'autant de gens s'en revendique peut signifier une radicalité nouvelle, un rejet en bloc du monde dans lequel nous vivons mais l'absence de visée politique à cours ou long terme, l'absence total de toutes stratégie décrédibilise cette radicalité. Ainsi, l'action devient fin en soi et peut servir à légitimer aussi bien une action véritablement subversive que de la déviance puéril donnant une excitation supplémentaire destiné à distraire la vie de petit gaucho de mes deux (j'en suis)
    Il est a noter que cette suprématie de l'action peut être  cohérente: c'est le cas des yippies mais aussi des surréalistes. Mais les surréalistes, eux, en plus de leur création individuelle et collective, prenait part, en interne aux débat du partie communistes voulant influencer un mouvement qui représentait la plus grande chance de révolution.
    Les conséquences (les causes?) de l'extrême succès de la contre culture sont qu'elle permet à n'importe qui de se considérer comme politiquement radical à travers des actes d'une banalité frappante: bloquer une fac, frauder le métro mais aussi faire de la tecctonik puisque ce qui importe c'est de montrer qu'on est pas un moutons, un rouage. C'est grave, ça donne bonne conscience et favorise l'intolérance: « Untel va en boite donc c'est un con » (Tandis que moi je vais à un concert des ogres de barback qui, a 20 e la place dans une salle avec vigile et fouille au corps nous explique qu'on vit dans une société autoritaire et qu'on se fait enculer notre pognon...)

    La deuxième conséquence directement imputable à la contre culture me paraît être beaucoup plus positive. Elle a contribué a décrédibilisé la politique traditionnelle (au moins autant que mittérand...)
    La contre culture prône la création d'une... contre culture (valeurs, médias, ½uvres d'art, langages...) comme moyen d'action justement car elle est consciente qu'elle combat une culture entière, une suprastructure au sens ou Marx l'entendait et qu'elle analyse que la culture conditionne la pensée et non les structure économique. Elle utilise ainsi les mêmes armes, le même but, cherche a créer une suprastrucure qui lui est propre et une tactique bien connu: le cheval de Troie. 
    Il y a ainsi redéfinissions profonde du sens du politique: la confusion des termes culture et politique, le fait que l'un n'aille pas sans l'autre et leur interdépendance.
    Cependant, il y a un autre facteur crucial dans la crise de la politique traditionnelle: la désillusion. Tout les partie réformiste se retrouve aujourd'hui face au contradiction inhérente à leur choix de tactique. Ils étaient réformiste par stratégie, pensant qu'il fallait mieux rentrer pour de bon dans l'échiquier politique afin d'avoir des résultat tangible le plus rapidement possible. Aujourd'hui c'est le retour du bâton, la fin ne justifie pas les moyens, elle les pervertit...et la social démocratie tente de bluffer le monde en se présentant comme « utopie-pragmatique » alors qu'elle n'est que compromis et que partout en Europe elle bascule du côté droit du spectre politique.
    C'est pour cela que des génération de coco se sont déchirer, car certains, lucides, savaient ou mènerait de tel choix. C'est pour cela que le matérialisme dialectique comme mode de pensé est passionnant, il donne les outils méthodologique et intellectuels pour prévoir de tel conséquences. Rosa Luxembourg en 1905:
    « Quand le développement de l'industrie aura atteint son apogée et que sur le marché mondial commencera pour le capital la phase descendante la lutte syndicale deviendra difficile:1/ parce que les conjonctures objectives du marché deviendront défavorables à la force du travail, la demande de force de travail augmentant plus lentement et l'offre plus rapidement qu'aujourd'hui 2/ Parce que le capital lui même, pour se dédommager des pertes subies sur le marché mondial, s'efforcera de réduire la part du produit revenant aux ouvriers. A ce stade, la lutte se réduit nécessairement à la simple défense des droits acquis et même celle ci devient de plus en plus difficile. »
    Autre facteur, autres acteurs, le rôle des passeurs, de la génération au dessus de la notre. Je parlais du manque de conscience politique dans notre génération en parlant de la lutte anti CPE à quelqu'un qui doit avoir la cinquantaine. Il me disait qu'il avait fait son apprentissage politique dans les bars, qu'a quinze ans on lui expliquait les rudiment du marxisme, que Godard sortait « la chinoise » pour critiquer les maoïstes....La transmissions du savoir a toujours été une des conditions du progrès, il semble qu'il y ai eu un trou noir générationel pour ce qui est de la politique.
    En conclusion, je dirais que ce non-intérêt pour la politique témoigne d'une mutation profonde de notre conscience. La politique intéresse moins certaines personne que la sortit de la version 6,1 de Couter Strike. On peut y voir la caricature de l'individualisme de notre monde, sa segmentation en centre d'interêt n'ayant plus aucun liens entre eux, la disparition du plus petit dénominateur commun à tous citoyens,( disparition qui ne signifie rien de moins pour moi que la mort du peuple). Mais on peut aussi y voir la preuve que la politique n'est plus que spectaculaire et symbolique: si le passage de tel loi est moins important qu'un jeux vidéo c'est parce que la politique n'a plus les moyens d'influencer directement notre vie.
    Ce qui a le plus influencer ma vie ces deux dernière années? Est l'élection de S. ou l'augmentation du prix des clopes, l'interdiction de fumer dans les bars? Je répond sans hésiter...
    Elle s'est condamné à ne jouer qu'un rôle de catarsis:En votant pour tel ou tel candidat on se donne l'impression de tracer des lignes entre ce qu'on accepte et se qu'on accepte pas mais à l'intérieur de ce que l'on accepte tout est permis...On projette notre identité sur tel ou tel aspect du programme, on en fait un symbole qui empêche toute analyse (Guerre en Irak...Pas bien, Obama veut retirer les troupes: Bien! Quand à savoir si les États Unis ont le droit de se retirer après avoir foutu un bordel comme celui là, on ne se pose pas la question) et on se sent moralement supérieur alors que ce qui devrait être un projet global de société devient une succession d'objectif réalisable, allant dans le bon sens,n'ayant plus aucuns liens entre eux.
    Mais je m'egard quelque peu. Je pense qu'il n'y a personne a accusé du manque de conscience politique, je pense même qu'en soi cela est une bonne chose, du moins peut l'être. Collectivement, cela permet de réfléchir sans a priori sur qu'elle monde on veut puisque détaché du passé. Encore faut il vouloir réfléchir collectivement et cela je ne suis pas sur que la « société » le veuille. Elle va même plutôt dans le sens inverse: la prédominance de la sphère privée sur la sphère public. Les croisades modernes ne sont plus au dévouement à une cause, à la propagation d'une idée mais à la recherche d'un appartement , d'un travail,voir d'une petite copine! Tragédie du quotidien ou chacun est tenté par le statut de victime pour les aides social qu'il donne, le statut de victime comme seul rempart à l'anonymat, l'exhibitionnisme comme affirmation de soi. N'est ce pas cela même que je fait, en exprimant mon point de vue???
     
    GENERATION X

     
     


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :